Le château Cablanc et la propriété

Au fil de l'évolution du château, son emblème a changé lui aussi. Désormais, il s'agit du vison d'Europe. Cette petite bête est une espèce rare et menacée, et nous avons la chance d'en posséder plusieurs familles dans la vallée. Quoi de plus naturel alors que d'en faire notre emblème ?

Il orne désormais nos étiquettes et capsules, notre papier à lettres et nos enveloppes, et fait partie intégrante de notre communication.

Jean DEBART acheta la propriété en 1949 mais malheureusement, il décéda quelques mois après.

Son fils, Jean-Lou DEBART se passionna pour les cultures, la vigne plus particulièrement, et planta son premier pied de vigne dans une parcelle juste au-dessus de la maison familiale, en 1960.

Actuellement, la propriété couvre plus d'une centaine d'hectares, dont 60 de vignes en appellation Bordeaux et Bordeaux supérieur.

Aujourd'hui c'est toujours une propriété familiale avec la reprise de Jean-Daniel et Xavier.

Impossible de venir au château Cablanc sans voir le site remarquable qui l'entoure : la vallée verdoyante de la Gamage, faite d'un magnifique paysage de vignes, de cultures, d'élevage et de forêts.

Les vestiges retrouvés l'attestent : la vallée était déjà habitée durant la Préhistoire, puis à l'époque des romains. Au Moyen-Age, ce fut l'essor de la région, notamment grâce à la présence des anglais, qui construisirent églises, châteaux et maisons fortes.

De nombreuses cultures, dont la vigne, étaient plantées dans cette riche vallée de la Gamage. C'est à la fin du 19ème siècle que la vigne disparaît du paysage, à cause de l'invasion d'un insecte destructeur : le phylloxéra.

Les vignes sont revenues dans la vallée grâce à de gros travaux de terrassement dans les années 60, sous l'impulsion de Jean-Lou Debart. Ses enfants ont poursuivi le travail d'agrandissement de la propriété.

60 hectares de vigne forment le vignoble du château Cablanc. Il est composé de 60% de Merlot, 20% de Cabernet franc et 20% de Cabernet Sauvignon.

Le travail de la vigne commence au mois de novembre, avec la taille, et se termine en juillet, avec les levages et les épamprages. C'est une période de travail intense, où tout doit être fait rapidement.

L'histoire du château Cablanc a commencé par la plantation de 10 hectares de vigne en 1960.

Depuis le vignoble s'est agrandi et s'étend aujourd'hui sur 60 hectares.

Les priorités changeant avec le temps, nous nous tournons aujourd'hui vers une culture la plus raisonnée possible.

Les chais du château Cablanc sont construits sur trois niveaux, afin de créer des conditions de travail les plus pratiques possible.

Les chais du château Cablanc ayant été construits de toute pièce, tout a été étudié en amont pour faire un chai fonctionnel.

Au premier niveau, rendez-vous dans le chai en inox. 19 cuves, d'une capacité allant de 150 à 250 hectolitres, y sont alignées.

Cette cuverie est équipée d'un système de régulation des températures et d'un circuit permettant de réchauffer ou refroidir le vin si besoin.

Au second niveau, juste en-dessous des cuves en inox, se trouvent des cuves en béton.

Situées sous terre, elles bénéficient d'une température constante et sont les mieux placées pour élever le vin dans des conditions favorables.

Enfin, entre de lourds murs de pierre sont stockées plus de 200 barriques, en chêne français ou américain, qui conservent le vin durant une année entière et lui donnent une âme.

Au château Cablanc, le chêne servant à fabriquer les barriques provient de France, et aussi d'Amérique.

La perméabilité du bois assure une oxygénation lente, faible mais constante, favorable au bouquet, c'est-à-dire à l'expression des arômes de vieillissement.

Le château Cablanc, c'est 120 hectares de terres, dont 60 de vignes.

Mais qu'y a t'il sur le reste des terres ? Une partie des terrains est boisée, des céréales sont cultivées sur une autre partie des terres.

Des actinidias sont également cultivés sur la propriété.

Comme vous le montre la photo, l'actinidia est l'arbre qui porte les kiwis.

La propriété compte un hectare et demi d'actinidias soit environ 50 tonnes de kiwis ! La culture de ces arbres est relativement facile , car ils ne craignent pas les maladies. Par contre, ils sont très sensibles au gel. Le début du printemps est donc une période qui peut être fatale. La seule solution pour les protéger est de les asperger : l'eau ruisselle et ne stagne donc pas, ainsi ils ne gèlent pas.

La récolte, quant à elle, est assez aisée puisqu'il suffit de lever légèrement les bras pour les ramasser. Ils sont ensuite portés à une coopérative, qui s'occupe de les conditionner et les commercialiser.